Préparer des crêpes marocaines à la semoule
Mkhanfar crêpe berbère extra moelleuse
Mkhanfar crêpe berbère extra moelleuse (مخنفر), L’Mkhanfar (لمخنفر) ou Khobz almawi (خبز الماوي) différente appellations qui désignent une crêpe épaisse (pancake à la marocaine) ultra moelleuse, spongieuse et légère à mi-chemin entre le Baghrir (crêpe mille trous) et le Sfenj (beignet). Ces crêpes marocaines sont préparées à base de mélange de farine de blé et de semoule de blé extra fine, de levure boulangère, levure chimique, oeuf et d’eau, cuite dans une poêle chaude avec très peu d’huile ce qui lui donne ce goût unique du Sfenj sans être grasse et une texture très fondante et aérée du Baghrir.
Crepe marocaine semoule
Découvrez la recette authentique des crêpes marocaines, une délicieuse spécialité sucrée ou salée. Apprenez à préparer ces crêpes moelleuses et parfumées, idéales pour un petit-déjeuner gourmand ou un goûter savoureux. Suivez notre guide étape par étape et régalez vos proches avec des crêpes marocaines irrésistibles !
Les crêpes marocaines, ou msemen, sont une spécialité culinaire ancestrale du Maghreb. Originaires des régions berbères, ces crêpes feuilletées sont préparées avec soin pour les occasions spéciales comme les fêtes religieuses ou les réunions familiales. Elles sont souvent dégustées au petit-déjeuner ou au goûter, nappées de miel à la fleur d’oranger ou accompagnées de thé à la menthe, symbolisant ainsi l’hospitalité et le partage propre à la culture marocaine.
La préparation des msemen est un véritable rituel, où chaque geste compte pour obtenir un feuilletage parfait. Transmise de génération en génération, cette recette est un véritable héritage culinaire, célébrant la richesse et la diversité des traditions gastronomiques marocaines.

Les versions de baghrir à travers le monde
Des crêpes similaires sont également connues dans tout le Moyen-Orient sous le nom d’atayef ou katayef, bien que cette version soit plutôt farcie de noix, dattes, noix de coco râpée ou même de fromage, après cuisson et avant d’être frites.
Selon l’origine du baghrir, les garnitures traditionnelles diffèrent. Dans la région d’Alger, elle est souvent parfumée de fleur d’oranger et de cannelle.
En Kabylie, on l’agrémente d’huile d’olive et de sucre. Dans le sud de la province algérienne de Ghardaïa ainsi qu’en Kabylie, il existe une version salée de baghrir où plusieurs crêpes sont empilées et farcies de tomates et d’oignons, ainsi que de viande ou de kadid (viande séchée et salée).
Le baghrir n’est pas sans rappeler une recette similaire de la Corne de l’Afrique. En effet, les Ethiopiens et les Erythréens préparent un pain plat à base de farine de tef nommé injera.
Les Somaliens et les Yéménites font du lahoh, un pain de farine de maïs et de farine de blé qui présente également une multitude de petits trous. Cependant, ceux-ci sont beaucoup plus légers et plus grands que les baghrirs. Ils sont préparés quotidiennement et utilisés comme pain pour accompagner divers plats comme le zigni ou le doro wat en Ethiopie et en Erythrée.
Le lahoh peut aussi être utilisé comme base du shafout, une recette yéménite très populaire pendant la période de Ramadan.
Le baghrir est également très populaire pendant le Ramadan au Maroc, bien qu’il soit également prisé tout au long de l’année, en particulier au petit déjeuner, comme c’est le cas en Algérie.
La recette du baghrir moderne se prépare avec de la levure, qui n’était probablement pas incluse dans la recette d’origine. En effet, les femmes préparaient la pâte à l’avance et la laissaient reposer pendant des heures, lui permettant de fermenter afin de créer des bulles qui aidaient à générer ces minuscules trous inimitables.
Bon, ben demain régime ?
Cette recette est validée par notre experte culinaire marocaine, Bouchra Lakouanane, auteur du blog de cuisine marocaine Ma Fleur d’Oranger.
