Production et consommation de viande, lait, œufs

La production de viande se mesure en équivalent carcasse (ec.), ce qui correspond au poids des carcasses produites par les abattoirs (incluant donc des parties non comestibles comme les os et les tendons). Le ratio équivalent carcasse/viande désossée est en moyenne de 1,3, avec de petites différences d'une espèce à l'autre et d'un produit à l'autre (de 1,2 à 1,4).
La « consommation » nationale est calculée à partir de la production nationale, à laquelle on ajoute les importations et soustrait les exportations. Outre les aliments effectivement consommés par les ménages, elle inclut des produits qui ont été détruits (par exemple du fait de mauvaises conditions de stockage) ou jetés.

Viande

La production mondiale de viande était de 45 millions de tonnes ec. en 1950 (Salim, 2015) . Elle a augmenté a un rythme soutenu pour atteindre, en 2012, 302,4 millions de tonnes ec.


FAOSTAT

Oeufs

La production mondiale d’œufs est passée de 15 millions de tonnes en 1961 à 71,9 millions de tonnes en 2012, ce qui correspond à 1180 milliards d’œufs. En 2012, les plus gros producteurs étaient la Chine, avec 472 milliards d’œufs, l'Union européenne avec 110 milliards d’œufs et les États-Unis avec 90 milliards d’œufs.


FAOSTAT

Lait

La production mondiale de lait est passée entre 1961 et 2012 de 344,2 à de 753,9 millions de tonnes.


FAOSTAT

Statistiques mondiales écologiques en temps réel*

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Consommation mondiale de viande

Infos complementaires

42,9 kg de viande étaient consommés par chaque habitant de la planète en 2014. En 50 ans, la consommation mondiale de viande a presque doublé passant de 23,1 kg en 1961 à 42,2 kg en 2011.

Selon la FAO, il se consomme plus de 10.000 kilos de viande chaque seconde dans le monde (compteur), soit 323 millions de tonnes pour l'année 2017. Cette consommation a progressé de 2,3% par an au cours de ces 10 dernières années. La consommation de viande par habitant dans le monde serait en moyenne de 42,9 kg/hab.

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La viande aux États-Unis

C’est le paradoxe : malgré une augmentation continue du nombre de végétariens et de végans, la consommation de viande a encore augmenté cette année aux États-Unis, pour atteindre 100,8 kg par an et par personne en moyenne. Les carnivores américains ont donc la dent dure et l’appétit féroce mais savent-ils toujours ce qu’ils ont dans leur assiette ? Comment bien lire les étiquettes et surtout, comment bien choisir une viande de qualité ? Voici quelques infos utiles à vous mettre sous la dent.

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Savoir lire les étiquettes sur la viande américaine

À l’occasion des différents scandales liés à la viande animale et devant la multiplication des produits chimiques et des pesticides utilisés dans sa production, le bio s’avère un choix judicieux et prudent, mais qui coûte plus cher.

Le bio américain, c’est quoi ?

Le programme biologique national du Département de l’agriculture des États-Unis (USDA – United States Department of Agriculture National Organic Program) définit les aliments biologiques de la manière suivante :

Les aliments biologiques sont produits par des agriculteurs qui mettent l’accent sur l’utilisation de ressources renouvelables et la conservation du sol et de l’eau. L’objectif est d’améliorer la qualité de l’environnement pour les générations futures. En outre, la viande, la volaille, les œufs et les produits laitiers biologiques proviennent d’animaux qui ne reçoivent ni antibiotiques ni hormones de croissance. Enfin, les aliments biologiques sont produits sans utiliser la plupart des pesticides conventionnels.

Un animal est considéré comme biologique selon la réglementation et les normes de l’USDA. Un animal biologique doit manger des aliments biologiques et de ne pas recevoir d’injections d’hormones (principalement BGH, rBGH, rBST), ni de pesticides synthétiques, fongicides, ni herbicides. Il doit également passer du temps à l’extérieur et avoir suffisamment d’espace pour vivre confortablement.