Alimentation de PC

Alimentation PC Corsair AX1500i

J'ai très fréquemment utilisé des alimentations d'ordinateur, que je récupérais pour rien. Elles ont l'avantage de fournir un courant stable en 3.3V, 5V et 12V, qui sont des tensions fréquemment rencontrées. Certaines sont capables de fournir un gros ampérage, mais attention, il faut qu'elles soient monorail ! Car sur les multi-rails, vous lirez souvent, entre autres données :

30A - 360 Watts
12V1 : 15A , 12V2 : 15A

Ce qui veut dire que vous avez deux rails, et en conséquence que vous ne pouvez pas bénéficier des 30 ampères (au maximum 15 pour chaque rail, donc !).

Dans le cas des alimentations monorail, tout la puissance est disponible. Méfiez vous en revanche du diamètre des fils, il est préférable de raccorder tous les "+" entre eux, et tous les "-" entre eux. Car certaines alimentations monorail montent jusqu'à 1500W (12V x 125 ampères), comme la Corsair AX1500i. Sur les données techniques, méfiez-vous également du fait qu'ils annoncent parfois une puissance totale, pour les voltages 3.3V, 5V et 12V. En fait, sur la fiche technique, vous devez réellement avoir écrit, par exemple, pour une alimentation 600W : 12V-50A.

Mon avis : excellente solution quand on peut récupérer des alimentations "pas cher", et très bonne également sur des puissances "moyennes" (700W / 800W). Vous pouvez tabler sur un coût d'environ 70€ pour une alimentation 700W (environ 60A en 12V), comme celles de la marque Cooler Master.
Un des avantages des alimentations PC est leur excellente stabilité (indispensable lorsqu'on alimente des cartes mères ou des processeurs), ainsi que leur excellent rendement.

Alimentation à découpage 12V / 3.3V : schéma

Voici donc une petite alimentation auto oscillante de type Buck (hacheur série) qui convertit 12 Volts vers 3,3 Volts pour alimenter un microcontrôleur par exemple.

Si vous avez un chauffage électrique à thermostat chez vous, il est très simple de comprendre le principe. Si vous n’en avez pas parce que vous vous chauffez autrement, il est aussi très simple d’en comprendre le principe. Imaginons qu’on souhaite une température de 20°C. Une hystérésis de 1°C par exemple existe sur le thermostat.

La température de la pièce, initialement froide, est mesurée par le thermostat. Le chauffage est alors allumé, et reste allumé jusqu’à obtenir 20,5°C. Il se coupe et la température de la pièce diminue progressivement, en fonction de son inertie thermique et des fuites (fenêtres ouvertes, etc). Lorsque la température atteint 19,5°C, le chauffage se remet en route jusqu’à atteindre à nouveau 20,5°C. Il se recoupe alors, et ainsi de suite. L’alternance allumage-extinction du chauffage en fait un fonctionnement intermittent dont la fréquence dépend des éléments extérieurs.